Ricky ♥Alyssia



Voila maintenant deux semaines que je venais de m'installer dans cette ville et je me sentais plutôt bien ici, j'oubliais tout ce qu'il m'était arrivé dans le passé même si c'est vraiment dire.Même si se n'est pas toujours facile de tout oublier, mon abandon ou encore mon entré dans ce gang, quand j'y repensais, je me demandais pourquoi j'avais été dans ce gang, qu'est ce qui avais bien put me passé par la tête. Mais bon ce qui était fait est fait et je ne pouvais plus faire marche arrière.Maintenant c'était du passé même si maintenant beaucoup de chose me rappelais se moment de ma vie, la drogue, les coups de feu, tous ça j'évitais car ça me rappelais de trop mauvais souvenirs.La drogue car ça faisais maintenant six mois que j'essayais de ne plus en prendre, si je devais avoir un point faible, c'était bien ça.Et en ce qui concernait les coups de feu, cela me rappelais ce moment là de ma vie, une rue toute sombre et un homme à genoux à terre en train de nous supplier pour ne pas le tuer et d'un coup un cri et un coup de feu et plus rien. Et un cadavre au sol. Depuis ce jours je me méfie de la police. Mais bon c'est mon secret donc je ne veut plus parler.

Mais bon à partir d'aujourd'hui je voulais me ranger et surtout faire autre chose de ma vie et une amie à moi m'avais demander si j'étais libre pour travailler dans un bar, j'acceptais tout de suite , j'aime servir les gens et je suis surtout je suis assez souriante et très gentille avec les clients et je sais bien me défendre si il y avait un quelconque dérapage.Aujourd'hui c'était mon troisième jours et j'étais de soirée. Je me mis en tenue et une fois arrivé j'allais me mettre en place en allant dire bonjours à Ricky et je commençais à servir un peu tout le monde, il n'y avait pas beaucoup de monde ce qui était bien.Une fois tout le monde servis je nettoyais un peu le bar tranquillement et je tombais sur une photo de famille à ce que je pouvais voir,il y avait les parents surement et deux filles et un garçon. Mais mon regard s'arrêta tout de suite sur les parents, mais je les connaissais, non je ne pouvais pas y croire, se ne pouvais pas être eux. Entendant une voix m'appeler je reposais tout de suite la photo, bizarrement je n'avais plus du tout le sourire aux lèvres, je commençais même à trembler un peu, mais j'allais servir tout de même les clients.

La journée avait mal commencé, il s’était fait réveillé tôt parce que Sam avait encore manqué un cours et qu’il avait dû partir la chercher, il l’avait retrouvé et ramener en classe. Au retour, un idiot de première lui avait coupé la route et il avait perdu la maîtrise de sa moto. Il était tombé sur la route, heureusement, a part quelques éraflures superficielles, il n’avait rien de sérieux, mais sa moto était abîmée plus sérieusement. Ce n’était donc rien pour arranger son humeur. Rendu à son appartement, il avait constaté qu’il n’avait plus de café, ce n’était pas grave en soit… mais pour un homme en colère qui n’a dormit que trois petites heures dans sa nuit, c’était presque la fin du monde. Il ressortit de son confort et alla chercher son café. Une fois rentrer à la maison, il pensa se recoucher… mais le téléphone sonna, c’était Mackenzie. Il avait oublié qu’ils avaient une employée à virer, ils en avaient engagés une quelques jours plus tôt et maintenant il devait en renvoyer une qui les volait. C’était parfaitement dans son humeur… donc il se rendit au bar et ne mit pas de gants blancs pour remercier l’employée. Elle eut droit à ses quatre vérités avant de recevoir une notice, bien sur, elle n’eut pas droit à son 4%, il servirait à rembourser une partie de ce qu’elle avait volé. Si elle n’acceptait pas la condition, il donnerait la vidéo la prenant sur le fait à la police. L’employée quitta le bar la tête basse.

Il aurait pu comprendre si elle avait eu besoin de manger qu’elle le fasse, mais il savait qu’elle vivait très bien et que cet argent lui servait à assouvir un autre besoin qu’il détestait; la drogue. Il parla ensuite à son équipe afin que cette employée n’ait plus accès au bar, pas même en tant que cliente, il ne voulait plus la voir dans l’établissement. Il retourna ensuite chez lui et put dormir quelques heures avant de retourner au travail. Heureusement pour les employés, il était de meilleure humeur. Il prit son service, car en plus d’être propriétaire et d’aider sa sœur dans les comptes et commandes, il était aussi barman de l’endroit. Il aimait le contact avec les clients, s’était différent de son ancien travail où il avait un contact minime avec le propriétaire de la voiture… mais il se plaisait dans la foule et se sentait bien dans son nouveau rôle, même si l’ancien lui manquait légèrement. Il était donc en train de servir un client lorsqu’il tourna la tête vers la nouvelle serveuse du bar. Elle semblait hypnotiser par quelque chose. Il étira le cou et vit que c’était la photo de famille qui trônait sur le mur à côté du bar qui l’avait ainsi attiré. Son visage avait changé, elle semblait avoir perdu son sourire et compagnie, sa bonne humeur l’avait quitté, elle regardait fixement l’image.

Elle en oubliait même les clients près d’elle qui demandait à être servit. Le jeune homme fût intrigué par sa réaction, mais il ne pouvait pas la laisser ainsi se déconcentrer. Il l’a rappela à l’ordre en lui indiquant les clients devant elle qui attendaient qu’elle les serve. Elle se remit au travail, mais il vit qu’elle n’était plus aussi joyeuse et pimpante, elle semblait nostalgique, morose presque. Elle semblait avoir perdu tout éclat. Il laissa aller pour le moment, il continua son travail, après tout, il devait faire tourner les choses. Bien sur, il eut quelques commentaires des clients, donc il n’eut d’autre choix que d’agir. Il parla au troisième barman sur place et lui demanda d’assurer seul pendant quelques minutes. Il alla ensuite taper sur l’épaule de la jeune femme et lui demanda de la suivre dans son bureau. Il monta à l’étage et entra dans la pièce qui servait de bureau. Il s’installa sur le siège derrière la table de travail. Il attendit que la jeune femme vienne le rejoindre et la regarda quelques instants avant de parler.

-J’aimerais savoir ce que cette photo t’a évoqué pour que tu perdes ainsi le sourire et que les clients en viennent à se plaindre de ton manque d’enthousiasme à les servir. Tu as le droit de ne rien dire, mais si tu fais ce choix, je vais te demander de retrouver le sourire parce que les clients ne sont pas venus voir un air d’enterrement.

C’était direct, mais il n’était pas réputé pour mâcher ses mots, il ne passa pas par quatre chemins pour dire ce qu’il avait à dire. De plus, il était vrai qu’elle avait un air d’enterrement, il savait de quoi il parlait après tout… Il fixa la jeune femme et attendit qu’elle réponde ou qu’elle s’accroche un sourire au visage. Bien sur, il espérait qu’elle parlerait, il était intrigué par la réaction qu’elle avait eu devant leur photo de famille, mais en même temps, il ne pouvait pas l’obliger à lui parler. Il n’avait pas envie non plus de perdre une employée, elle était bonne serveuse tout de même, les clients l’appréciaient avant qu’elle ne voit cette image, donc il voulait aller au fond des choses sans la bousculer trop non plus.

Cette photo, ces visages des parents de mon patron, je le savais bien et dire que si ils n'étaient plus là c'était en partis de ma faute. Je me souvenais de tout, toute la scène, c'était en pleine journée, tout se passait bien , le chef du gang m'avais demander de venir le rejoindre pour régler une affaire que j'acceptais tout de suite. J'écoutais toujours ce qu'il me disais donc j'allais le rejoindre et pendant l'altercation entre mon chef de gang et celui d'un autre le chef était énerver et il décida de rentré, il roulait vite je le savais très bien mais je n'arrivais pas à le calmer, il n'y avait rien à faire de toute façon, rien ne pourrait le calmer, je le connaissais très bien.Et d'un coup un coup de klaxonne et un choc, un gros choc, je me souvenais de tout, un cri. Je me demandais d'où venait se cri, de l'autre voiture, impossible , je ne pouvais pas l'entendre de là. Non se cri c'était bien le mien, un cri de frayeur , de peur. Mais qu'est ce qui se passait et d'un coup plus rien. Je tombais inconsciente sur mon siège mais cela ne dura pas longtemps, je me réveillais, j'étais toute seule dans la voiture,il n'était plus Lucas le chef du gang n'était plus là, il m'avais abandonner ici. Je sortais tout de suite de la voiture pour voir ce qu'il se passait dans l'autre voiture et surtout pour voir comment les autres personnes allait, je voyais deux personne inconscient, du sang. Je ne comprenais plus rien, je sentais la tête me tournais, des sirènes s'approchaient de nous et d'un coup je tombais une nouvelle fois inconsciente.

Et d'un coup je sursautais, je me retrouvais dans le bar et j'entendais la vois de mon patron me dire que les clients m'attendais. Je le fixais pendant un petit moment avant d'aller les clients mais je n'étais pas du tout concentré là et ça se voyait bien, je faisais attention à ne pas me tromper dans les commandes, mais c'était dure, repenser à tout ça, c'était dure là.Puis je sentais quelqu'un me tapoter sur l'épaule, c'était le patron qui me demandais de me retrouver dans son bureau, je baissais le regard et je le suivais, je ne savais pas du tout ce que j'allais bien pouvoir lui dire.

Je l'écoutais me parler et je ne savais pas du tout quoi lui répondre, je baissais le visage, c'était bien la première fois que je faisais ça devant lui, d'habitude je laissais plus la fille forte surgir et non mon autre côté, mais là j'avais beaucoup de mal. Et je relevais le visage pour le regarder et je lui disais.

-Je suis désolé, je ne voulais pas paraitre comme ça devant les clients je m'excuse beaucoup.

Bon maintenant comment lui dire que les personnes qui avaient tué ces parents étaient Lucas

-Cette photo m'a rappeler un mauvais moment de mon passé... Je... Euh.... Comment te dire....Je suis désolé...Tout est de ma faute...C'est à cause de moi...Je n'ai pas réussi...à le calmer...

Je savais qu'il ne devait pas me comprendre, mais je parlais bien de ces parents, je ne pouvais pas lui mentir , de toute façon je n'arriverais pas à récupérer mon sourire et je devais lui dire la vérité.